Jeudi 25 novembre dernier, une classe de CM2 de l'école Pasteur A encadrée par les Brigades Vertes est venue planter des végétaux et décorer les coffrages de protection qui entourent les arbres du chantier de réhabilitation du réseau d'assainissement réalisé par SOGEA filiale du Groupe SUEZ pour le compte de la SEVESC.
Merci à Clichy actus (janvier 2022) pour cet article
Dans le cadre du développement durable, la Ville vise notamment à réduire les déchets.
Elle collecte et valorise par méthanisation des déchets alimentaires en partenariat avec le SYCTOM et l'établissement public territorial boucle Nord de Seine (35 tonnes collectés dans les cantines, 15 tonnes au marché du centre).
La Ville a également installé 2 nouvelles zones de compostage collectif au parc des impressionnistes et dans les jardins partagés des allées de l'Europe où les habitants peuvent être formés aux bons gestes du compostage par des membres des Brigades Vertes.
A lire dans le rapport annuel du développement durable (synthèse)
Depuis le mois d'avril, des bacs à compost ont été installés au parc des Impressionnistes et aux jardins partagés des allées de l'Europe. Pour en garantir le succès, l'association Les Brigades Vertes est là pour vous aider.
Article paru dans le Clichy Actus du mois de mai 2021
Dans le cadre d'un article sur Mboro, carrefour des Niayes Stéphane Fall - chargé de projet des Brigades Vertes, dont la pépinière, située à Mboro, fait croître plus de 350 espèces de plantes - a été interrogé sur les cultures à pratiquer selon les sols.
D’après lui, « la terre est bonne partout, il suffit de l’amender. Chaque terre a ses qualités, et accepte plus ou moins bien certaines essences.
Dans les parties dunaires il est facile de cultiver des légumes. L’erg vers Tivaouane marque le début d‘un plateau où on cultive des manguiers essentiellement. Dans la zone de Thiarangal, la terre noire est argileuse, sablonneuse, lourde. Dans les dépressions des Niayes, les arbres qui ont besoin d’humidité comme le nep nep (sorte d’acacia), le palmier à huile (vers Tivaouane), et les cocotiers, se développent bien. La production fruitière se développe ».
Une vraie « petite Casamance » selon Stéphane Fall : « Après les Niayes, c’est le bassin arachidier, puis des terres semi-désertiques. Mboro est la dernière place très verte au nord, à part par la région de Bango gérée par une coopérative qui envoie de l’eau du fleuve dans les champs par effet d’irrigation (couloir de Bango). L’eau étant légèrement saumâtre par endroits certains ont opté pour le forage, jusqu’à 12m de fond. La zone de Mboro est alimentée par les forages de Mboro, du Cifop, de Toubandiaye, ainsi que par des puits et forages individuels ». (...)
Les Brigades Vertes, entre le Sahel et Clichy-la-Garenne (Publié le 9 novembre 2019 sur le blog Autour de Paris.com)
Si le projet originel de l’association vise à reboiser les écoles au Sénégal, les Brigades vertes participent aussi à la végétalisation des écoles de Clichy-la-Garenne (92), pour sensibiliser les enfants à la biodiversité. Rencontre, dans leur jardin associatif clichois, avec leur « tête pensante » à la main verte : Stéphane Fall.
Non, il ne s’agit pas des Brigades rouges, cette organisation terroriste italienne, ni des Brigades du Tigre Clémenceau qui donneront naissance à la police judiciaire moderne. Mais bien des Brigades Vertes, comme un oxymore associant une dimension martiale à un impératif écolo. Paradoxe qu’incarne bien son fondateur, Stéphane Fall, franco-sénégalais de 55 ans, grand connaisseur des plantes, passé par la Sorbonne, l’armée, qui a parcouru la Normandie et le Cayor, un ancien royaume du Sénégal.
Voici un personnage singulier, à la personnalité complexe, issu par son père d’une lignée de Wolofs dont il possède un arbre généalogique aux racines fort lointaines, et par sa mère d’une famille clichoise (on disait jadis clichienne) installée là de longue date et dont on trouve les sépultures au cimetière nord de la ville. (...)
Lire la suite sur le blog Autour de paris.com
Les 8 et 9 mars 2018, pour la 3ème année consécutive, les classes de CP de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc sont parties en classe de découverte à Mboro afin de poursuivre le projet de reboisement du Sahel.
Comme toujours nous avons pu compter sur le savoir-faire de nos partenaires de l’association « Les Brigades Vertes » basée à Clichy-La Garenne (France), pour faire découvrir à nos élèves un milieu totalement différent du leur, si précieux.
Ils ont appris à semer, planter, irriguer, reconnaître, protéger, préserver…
Désormais sensibles et acteurs dans la protection de notre environnement, nous espérons qu’ils poursuivront cette quête et les accompagnerons.
Un grand merci aux partenaires : la ville de Clichy-La Garenne, la société FC Télécom d'Aulnay-sous-Bois, l'association SFM de Clichy (correspondance entre les enfants), le campement des Niayes (hébergement)
Sous le titre, "Mboro, carrefour des Niayes" (07/12/2016) le site au-senegal.com publie un article sur l'agriculture dans les Niayes avec une interview de Stéphane Fall, chargé de projet des Brigades Vertes.
De la qualité de la terre : D’après Stéphane Fall, dont la pépinière, située à Mboro, fait croître plus de 350 espèces de plantes, «la terre est bonne partout, il suffit de l’amender. Chaque terre a ses qualités, et accepte plus ou moins bien certaines essences. Dans les parties dunaires il est facile de cultiver des légumes. L’erg vers Tivaouane marque le début d‘un plateau où on cultive des manguiers essentiellement.
Dans la zone de Thiarangal, la terre noire est argileuse, sablonneuse, lourde. Dans les dépressions des Niayes, les arbres qui ont besoin d’humidité comme le nep nep (sorte d’acacia), le palmier à huile (vers Tivaouane), et les cocotiers, se développent bien. La production fruitière se développe ». (...)
Des méthodes agricoles : D’après Stéphane Fall, « Dans les Niayes, l’agriculture, qui n’est pas vraiment industrielle, puisqu‘il s’agit de petits champs, fait l’objet d’un traitement chimique. Les semences que les paysans achètent dans les magasins conventionnels sont enrobées de produits insecticides contre les nuisibles. Les paysans utilisent des pulvérisateurs d’insecticides chimiques.
Mais des efforts sont faits. Quelques exploitations comme vers Noto, (manguiers) utilisent des produits « propres » comme l’huile de neem, fabriquée à base des graines. Les aiguilles de filaos sont fréquemment utilisées pour le compost. Certains nouveaux arrivants traitant leurs terres naturellement, l’agrobiologie est en passe de se développer, sur de petites exploitations de 1 à 2 ha. ». (...)
Lire l'article sur le site au-senegal.com
Photos : 1- Pépinière de Mboro - 2- Stéphane Fall avec Ali Haïdar
Les Brigades Vertes : permaculture et pédagogie environnementale au programme (21/07/2016). Sous ce titre vous trouverez sur le site au-senegal.com un résumé très complet des actions que mène l'association au Sénégal des pépinières aux cours d'école.
L’association franco-sénégalaise Les Brigades Vertes s’est donnée pour mission de planter des arbres depuis 1998.
A ce jour, plus de 15 000 arbres ont été plantés et entretenus au nord du Sénégal, par l’équipe constituée de bénévoles et de journaliers, parfaitement rôdée et très motivée.
(...) Les Brigades Vertes, qui ne plantent que des arbres fruitiers ou fertilitaires, accompagnent leur action d’une démarche résolument pédagogique, avec de fréquentes interventions dans les écoles, et l’accueil de classes vertes dans sa pépinière principale à Mboro (région des Thiès). (...)
Tout commence dans les pépinières de Mboro et de Sor (Saint Louis), où il s’agit de faire croître des arbres choisis avec grand soin, soigneusement étiquetés, avant de leur trouver une terre d’accueil. L’équipe des Brigades Vertes est aussi partenaire de pépinières dans d'autres régions, à Guéréou, à Djibelor (Océanium-Casamance) et Mbao (Carré vert). Les bénévoles de l’association, et le chargé de projet et co-fondateur Stéphane Fall, se font un plaisir d’y recevoir ceux qui le souhaitent, et d’expliquer les rudiments d’une plantation réussie, ainsi que la manière de s’occuper au mieux de l’arbrisseau, pour qu’il devienne un arbre fort et sain, qui donnera de beaux fruits. (...)
Lire la suite sur le site au-sénégal.com
Dans le magazine sénégalais Actu'elle d'avril 2016, a été publié un reportage sur les classes vertes qui ont eu lieu sur la pépinière des Brigades Vertes (BV) à Mboro du 15 au 18 mars. Sont venues deux classes de CP de l'école Jeanne d'Arc de Dakar.
Dans ce reportage, Laure Malecot rappelle que : "L'un des credos des bénévoles des BV est la sensibilisation auprès des écoles, que ce soit en plantant des arbres fruitiers dans les cours, avec le concours des élèves, ou, comme pendant ces classes vertes, faire découvrir la pépinière de Mboro où ces passionnés des arbres font pousser même des végétaux inhabituels sous nos latitudes."
Elle détaille ensuite le programme réservé aux enfants durant ces quelques jours : reconnaître les graines, expérimenter le fonctionnement du puits, monter sur le dos de l'âne Dagobert, faire des semis, partir à la découverte des baobabs géants de la région, planter des arbrisseaux en pleine terre...
Et elle conclut : "C'est ainsi que se construit le futur, en apprenant à des enfants à planter des graines et des arbres..."
Article reproduit sur autorisation de Laure Malecot d'Actu'elle magazine
Voir aussi sur ce blog la note du 21 mars : Classe découverte à Mboro, témoignages des enfants et la note du 18 mars : Des écoliers de Dakar sur la pépinière
Ali Haïdar, ancien ministre de l’Environnement et du Développement durable du Sénégal et fidèle soutien des Brigades Vertes*, dénonce ce 19 février le pillage des forêts. Il renvoie, dos à dos, trafiquants de bois de venne, exploitants forestiers et auteurs des feux de brousse. (...)
Après une petite période d’accalmie, les trafiquants de bois de venne à destination de la Chine via la Gambie ont repris du service. (...) Dans une déclaration faite à la presse, à Kolda, l’ancien ministre affirme que la Gambie a reçu récemment une commande de 7.000 containers de bois pour la Chine, dont 4.000 en provenance du département de Médina Yoro Foulah, dans le nord de la région de Kolda, ont déjà été livrés. (...)
M. Haïdar s’en prend également aux exploitants forestiers qu’il accuse de détruire les dernières forêts du Sénégal pour se remplir les poches au détriment des générations futures. Quant aux auteurs des feux de brousse qui détruisent, chaque année, des milliers d’hectares de forêts à travers le pays, il les accuse d’être responsables de l’avancée du désert. (...)
Voir le nouveau site actuvert.com, 1er site d'information sur l'environnement et l'écodéveloppement au Sénégal (article du 19/02/2015)
* Voir sur ce blog la note du 12/04/2013 et la note du 10/06/2013
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