Dans le cadre d'un article sur Mboro, carrefour des Niayes Stéphane Fall - chargé de projet des Brigades Vertes, dont la pépinière, située à Mboro, fait croître plus de 350 espèces de plantes - a été interrogé sur les cultures à pratiquer selon les sols.
D’après lui, « la terre est bonne partout, il suffit de l’amender. Chaque terre a ses qualités, et accepte plus ou moins bien certaines essences.
Dans les parties dunaires il est facile de cultiver des légumes. L’erg vers Tivaouane marque le début d‘un plateau où on cultive des manguiers essentiellement. Dans la zone de Thiarangal, la terre noire est argileuse, sablonneuse, lourde. Dans les dépressions des Niayes, les arbres qui ont besoin d’humidité comme le nep nep (sorte d’acacia), le palmier à huile (vers Tivaouane), et les cocotiers, se développent bien. La production fruitière se développe ».
Une vraie « petite Casamance » selon Stéphane Fall : « Après les Niayes, c’est le bassin arachidier, puis des terres semi-désertiques. Mboro est la dernière place très verte au nord, à part par la région de Bango gérée par une coopérative qui envoie de l’eau du fleuve dans les champs par effet d’irrigation (couloir de Bango). L’eau étant légèrement saumâtre par endroits certains ont opté pour le forage, jusqu’à 12m de fond. La zone de Mboro est alimentée par les forages de Mboro, du Cifop, de Toubandiaye, ainsi que par des puits et forages individuels ». (...)
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